Le but des lignes directrices sur la diaphonie est de nous permettre de pratiquer nos compétences de récupération. À un moment donné, beaucoup d’entre nous ont demandé : “Comment puis-je savoir si je suis codépendant ?”. Lorsque nous suivons ces directives, que ce soit lors de réunions ou dans notre vie quotidienne, il est probable que nous pratiquons activement notre rétablissement. Certains d’entre nous ont trouvé ces directives un peu effrayantes quand nous étions nouveaux. La chose la plus importante à retenir lors du partage dans CoDA, c’est que nous voulons entendre parler deTOI! ton pensées, ton sentiments, ton expériences,ton défis, et ce qui a fonctionné pour TOI DANS ton récupération.

Lors des réunions CoDA, nous partageons avec les autres ce que nous avons vécu et appris dans nos relations actuelles et passées. Nous partageons qui nous sommes – nos sentiments, nos pensées et nos actions, ainsi que notre expérience, notre force et notre espoir. Quand notre partage se concentre sur les autres – qui they sont, et ce quethey peut être en train de penser ou de faire – nous sommes alors dans notre maladie. En rétablissement, nous apprenons que l’accent est mis sur nous et que notre travail consiste à prendre soin de nous, pas à réparer les autres ! La déclaration de diaphonie nous permet de pratiquer nos comportements de récupération. Cela nous permet également de faire de CoDA un lieu sûr où chaque Codépendant peut partager ses sentiments, sans crainte de jugement ou de ridicule. Au fil du temps, beaucoup d’entre nous ont appris à utiliser ces outils dans la vie de tous les jours. La Directives de diaphoniesont là pour notre protection mutuelle, notre croissance et notre rétablissement.

La diaphonie est toute réponse verbale ou physique au partage d’une autre personne. Interrompre, poser des questions et offrir des conseils sont considérés comme de la diaphonie dans CoDA. Nous assumons la responsabilité de nous-mêmes en nous appropriant nos déclarations et en ne critiquant pas les autres. Chez CoDA, nous encourageons l’utilisation de “I” sdéclarations comme un moyen de concentrer l’attention de l’orateur sur sa propre expérience personnelle. Utiliser le mot “toi”plutôt que “I” peut être un moyen d’éviter de posséder notre réalité individuelle. De plus, dans CoDA, nous ne supposons pas que nous savons ce qui est vrai pour quelqu’un d’autre que nous-mêmes. Un exemple de diaphonie pourrait être : « Quand tu attrapes un rhume, tu devrais prendre des vitamines ». Une façon appropriée d’exprimer la même chose serait : « J’ai trouvé que les vitamines étaient utiles quand j’ai un rhume ».

D’autres formes de diaphonie peuvent inclure : la prise en charge, le toucher physique, la référence à une personne par son nom, le commentaire de ce que quelqu’un a dit ou la réponse directe à ce que quelqu’un a dit. Offrir ou recevoir du réconfort pendant une réunion peut nous encourager à nous détacher de nous-mêmes et à réduire l’intensité de nos sentiments. Nous essayons de limiter l’attention excessive aux détails pendant notre partage car cela peut faire partie de la maladie, nous permettant d’éviter nos sentiments. Un moyen utile de partager dans CoDA consiste à prendre quelques phrases pour expliquer une situation, suivies d’un partage plus approfondi de ce que vous avez appris et de ce qui vous est arrivé. Les détails peuvent être partagés avec un sponsor, des amis ou un professionnel. Comme il s’agit d’un programme spirituel et non d’un programme religieux, nous vous demandons également de vous abstenir d’utiliser des noms religieux spécifiques et d’utiliser simplement une puissance supérieure ou Dieu. La diaphonie implique de discuter de personnes, de lieux ou de choses qui ne concernent pas votre rétablissement. Notre reprise exige que l’accent soit mis sur nous-mêmes !

Nous n’appelons pas les gens à participer à notre réunion, par conséquent, il peut y avoir des périodes de silence. Nous essayons d’utiliser ce temps pour prêter attention à nos sentiments et à nous-mêmes. Nous encourageons les nouveaux arrivants à commencer lentement et prudemment. Rien de ce qui est partagé n’est sans importance ou stupide. Si vous avez des questions concernant CoDA, veuillez attendre après la fin de la réunion, et l’un des membres se fera un plaisir d’y répondre. Si vous souhaitez donner votre avis sur ce que quelqu’un a à dire, veuillez d’abord demander à cette personne sa permission après la réunion. Nous vous demandons également de limiter votre partage à une durée appropriée pour permettre à chacun de partager. Si une personne commence à dominer le partage ou choisit de ne pas suivre ces directives, on espère qu’un membre du groupe informera la personne de manière sûre et courtoise. C’est cette forme de partage qui rend nos groupes sûrs, solidaires, sains et magiques.